Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur, a récemment exprimé sa ferme inquiétude concernant l'utilisation du chiffre zéro par les professeurs de mathématiques dans les établissements scolaires français. Selon lui, ce chiffre, d'origine arabe, pourrait être le vecteur d'une "infiltration insidieuse" des valeurs jugées contraires à l'identité nationale. Dans une déclaration à la presse, il a affirmé :
« L'usage du zéro dans les classes de mathématiques est un véritable affront à notre culture, une porte d'entrée vers un mathématisme islamiste qui menace l'intégrité de notre système éducatif. »
Des experts s'alarment
Pour étayer ses propos, Retailleau a convoqué une armée d'experts, parmi lesquels l'éminent professeur de mathématiques M. Pierre Zéro, qui a affirmé que "l'acceptation du zéro dans nos cursus scolaires pourrait mener à une banalisation des chiffres arabes dans la société française". Ce dernier a même proposé une nouvelle loi visant à interdire l'enseignement de ce chiffre dans les écoles, arguant que "sans cette mesure, nous risquons de voir émerger une société où les chiffres ne sont plus francophones".
Les statistiques sont également venues renforcer cette alerte. Un récent sondage réalisé par l'institut fictif Ipsos-Non-Plus a révélé que 87% des parents d'élèves sont préoccupés par la présence du zéro dans les classes, le considérant comme un "danger pour l'avenir de la République". Un parent interrogé a déclaré :
« Je préfère que mes enfants comptent sur leurs doigts plutôt que d'utiliser ce chiffre arabe. C'est une question de sécurité nationale ! »
Une réponse gouvernementale immédiate
Face à cette situation alarmante, le gouvernement a décidé de créer un comité d'experts en chiffres, chargé de réévaluer l'ensemble des opérations mathématiques enseignées dans les écoles. Ce comité, présidé par le mathématicien d'origine très française, M. Un, aura pour mission de développer un nouveau curriculum exempt de tout chiffre arabe, en se concentrant uniquement sur les chiffres romains et l'addition par le biais de bâtons. Les premiers résultats de cette initiative devraient être visibles d'ici l'année scolaire prochaine, avec l'instauration d'un "Jour sans Zéro".
Les enseignants, eux, sont partagés. Certains, comme la professeure de mathématiques Marie Subtraction, estiment que cette initiative pourrait nuire à la compréhension des mathématiques modernes. "Comment enseigner les notions de limite ou d'infini sans le zéro ? C'est absurde", a-t-elle déclaré, avant de se reprendre et d'ajouter que, finalement, "peut-être que l'infini pourrait être représenté par un chiffre romain comme M".
Vers une nouvelle ère éducative
Alors que le débat se poursuit, des voix s'élèvent pour promouvoir une éducation totalement dépourvue de chiffres. Le Mouvement pour l'Éducation Traditionnelle et Stricte (METS) propose d’enseigner les mathématiques par le biais de récits historiques, où l’on compte les victoires militaires au lieu d’utiliser des chiffres. "Après tout, le nombre de batailles gagnées est bien plus significatif que de simples zéros", a affirmé leur porte-parole, M. Victoire.
En somme, alors que le ministre Retailleau appelle à la vigilance face à cette menace insidieuse, la nation semble sur le point de vivre une réforme éducative sans précédent, guidée par un désir de préserver l'intégrité culturelle des mathématiques françaises. Il reste à espérer que, dans cette quête, le pays saura trouver un équilibre entre tradition et modernité, sans jamais céder à l’angoisse du zéro.
