Le Fonds Monétaire International (FMI) a récemment pris la parole pour rassurer la population mondiale : le ralentissement économique actuel n’est rien de plus qu’un simple échauffement en prévision de l’effondrement programmé de 2030. Dans une déclaration solennelle, le chef économiste du FMI, le très respecté Pierre-Olivier Gourinchas, a affirmé que ce ralentissement est un phénomène naturel, comparable à l’étape préliminaire d’un marathon où les coureurs s’échauffent avant de s’effondrer sur le bitume. « Nous ne devons pas céder à la panique », a-t-il précisé, avant de se réajuster sur sa chaise en voyant le tableau des prévisions économiques.
Un ralentissement à la mode : le nouveau chic économique
Le FMI a révélé que les prévisions de croissance mondiale pour 2025 ont été révisées à la baisse, atteignant un modeste 2,8 %, ce qui, selon les experts, est tout à fait normal pour une économie en pleine préparation à une catastrophe. « Préparer la population à l’effondrement est en soi un art », a déclaré le célèbre analyste économique et influenceur sur les réseaux sociaux, Jacques Bourse. « En intégrant ce ralentissement dans notre quotidien, nous nous familiarisons avec l’idée que la vie peut être encore plus difficile sans avoir à le vivre immédiatement. »
Dans cette optique, des initiatives innovantes sont mises en place pour préparer les citoyens à la crise. La création d’un Comité de Préparation à l’Apocalypse Économique (CPAE) a été saluée comme une avancée majeure. Ce comité a pour mission de distribuer des brochures sur la culture du jardinage urbain et des recettes de cuisine à base de pâtes et d’eau, afin que les citoyens se familiarisent avec la cuisine de survie avant 2030. « Il est important que les gens se préparent mentalement et physiquement », a déclaré un membre du comité, se frottant les mains avec un enthousiasme contagieux.
Statistiques et témoignages : le bonheur est dans le pessimisme
Les prévisions du FMI sont renforcées par des statistiques qui feraient rougir n'importe quel cabinet de conseil. Selon une étude récente, 72 % des économistes affirment que la probabilité d’un effondrement total de l’économie mondiale est de 99,9 %. Le reste des économistes, soit 28 %, est occupé à rédiger des articles sur la beauté des fleurs fanées. En parallèle, un sondage auprès des citoyens a révélé que 86 % d'entre eux préfèrent vivre dans le déni plutôt que d'affronter la réalité. « C’est plus simple », a déclaré une citoyenne lambda, tout en s'achetant un nouveau smartphone pour immortaliser ses vacances à la plage, où elle prévoit de ne pas penser à l’avenir.
Face à l’ampleur de la situation, le FMI a décidé de lancer une campagne de communication intitulée « Effondrements pour les nuls », comprenant des vidéos explicatives sur la manière de gérer son budget en cas de pénurie alimentaire. Le slogan, « Mieux vaut être préparé que désolé », a déjà fait un tabac sur les réseaux sociaux, où les internautes partagent des mèmes hilarants sur la fin du monde.
Vers une nouvelle ère d’optimisme désabusé
En conclusion, le FMI se veut rassurant : le ralentissement économique est un tremplin vers une nouvelle ère où l’effondrement de 2030 sera célébré comme un rite de passage. « Une fois que nous aurons passé cette étape, nous aurons acquis des compétences précieuses, comme la navigation dans l’incertitude », a déclaré Pierre-Olivier Gourinchas, visiblement ravi par cette perspective. Les employés du FMI, quant à eux, se préparent à une retraite anticipée, projetant déjà de vivre de leurs économies dans un petit village isolé, loin des tumultes économiques.
Dans cette dynamique, la société semble prête à embrasser le chaos avec le sourire, prouvant une fois de plus que l’absurde est la nouvelle norme. Car après tout, si la fin du monde est inévitable, autant l’accueillir avec un cocktail à la main et une brochure de jardinage dans l’autre.