Dans une décision historique, le tribunal de grande instance de Paris a condamné le polémiste Éric Zemmour pour incitation à la haine, suite à ses récentes déclarations controversées sur le jeu d'échecs, où il a affirmé que "aux échecs, il y a des pions noirs et des pions blancs". Cette affirmation, jugée par plusieurs juristes comme étant d’une gravité inédite, a suscité une onde de choc au sein du monde des jeux de société, mais également au-delà, touchant des sphères aussi variées que la philosophie et la sociologie.
Selon un rapport commandé par le ministère de la Cohésion Sociale des Jeux, 78 % des joueurs d'échecs interrogés ont exprimé leur inquiétude quant à l'impact de telles déclarations sur la perception publique des échecs. Les experts s'accordent à dire que le débat sur la couleur des pions pourrait avoir des répercussions sur l'égalité des chances au sein des compétitions officielles, notamment lors des championnats de France où, selon des statistiques récentes, 23 % des pions noirs se sont sentis stigmatisés.
Le professeur Gaspard Noireau, sociologue spécialisé dans la couleur des pions, a déclaré :
"Cette déclaration de Zemmour pourrait marquer le début d'une ère où les pions noirs sont systématiquement sous-représentés sur l'échiquier, et cela soulève des questions éthiques majeures quant à la nature même du jeu."En effet, la question de la représentation des pions n’est pas à prendre à la légère : un sondage mené par l’Observatoire des Échecs Inclusifs a révélé qu'un joueur sur cinq envisageait de renoncer au jeu en raison d'un sentiment d'injustice lié à la couleur de son pion.
Pour réagir à ces déclarations, le ministère de la Culture des Jeux a annoncé la création d'un Comité National pour l'Équité des Pions (CNEP), qui sera chargé de développer un code de conduite sur la couleur des pions. Ce comité, composé d'experts en éthique des jeux, de psychologues de l'inconscient ludique et d'un représentant des pions eux-mêmes, se réunira pour la première fois le mois prochain. L'objectif affiché est de garantir que chaque pion, qu'il soit noir ou blanc, puisse jouer son rôle sans crainte de stigmatisation.
Dans un élan de solidarité inédite, plusieurs fédérations de jeux de société ont également décidé de lancer une campagne de sensibilisation, intitulée "Tous Pions Unis", visant à promouvoir un environnement de jeu inclusif où la couleur des pions ne soit plus un sujet de discorde. Les premières affiches illustrant des pions de toutes les couleurs dans une harmonie parfaite seront visibles dans les clubs de jeux à partir de la semaine prochaine.
Alors que la polémique continue de faire rage, il reste à voir quelles seront les véritables conséquences de cette décision judiciaire sur la perception des échecs dans la société française. Un groupe de joueurs de poker a même décidé de se positionner sur le sujet, arguant que les cartes ne devraient pas être laissées de côté, et que leur propre représentation pourrait également être mise en question. Reste à savoir si l'affaire Zemmour marquera un tournant dans la lutte pour l'égalité des pions, ou si elle ne sera qu'un épisode éphémère dans le grand livre de l'histoire des jeux de société.