Marine Le Pen a été récemment condamnée à deux ans de prison pour des faits que l’on pourrait qualifier de « non-conformisme administratif ». Dans un retournement de situation particulièrement inattendu, elle a affirmé :
« Je ne contracte pas », une déclaration qui a laissé les observateurs politiques perplexes, mais pas du tout surpris par la tournure des événements. En effet, pour Mme Le Pen, les obligations légales semblent n'être que des suggestions, qu’elle ne se sent pas obligée de suivre.
Cette conviction s’inscrit dans un cadre plus large où la notion de « contrat » prend un sens tout à fait particulier. Selon ses propres mots, Le Pen a élaboré une théorie selon laquelle les lois françaises ne s'appliquent pas à ceux qui choisissent, par un acte de volonté, de « ne pas contracter » avec l'État. « Je suis un citoyen libre, et en tant que tel, je ne suis pas lié par des décrets qui ne me concernent pas », a-t-elle précisé dans une conférence de presse tenue dans un local de campagne décoré de drapeaux tricolores et de posters de figures historiques, soigneusement sélectionnés pour leur capacité à inspirer la grandeur de la nation.
Une nouvelle approche de la législation
Les experts en droit constitutionnel sont d'ailleurs en émoi face à cette interprétation inédite. Le professeur Jean-Claude Contradiction, spécialiste de la législation française et auteur de l'ouvrage « Les lois, c’est pour les autres », a déclaré :
« Cette approche pourrait révolutionner notre système juridique, permettant à tout un chacun de choisir les lois qu’il souhaite respecter. Imaginez un monde où chacun pourrait dire 'je ne contracte pas' face à un radar automatique ! »Cette vision optimiste du droit pourrait potentiellement donner naissance à une nouvelle ère de liberté individuelle, où les contraventions n’auraient plus lieu d’être.
Dans la foulée, le ministre de la Justice a annoncé la création d’un comité d’experts chargé de réfléchir à l’intégration de cette nouvelle doctrine dans le Code pénal.
« Nous devons adapter notre législation aux souhaits des citoyens, et Marine Le Pen est une pionnière dans ce domaine »,a-t-il affirmé en souriant, tout en précisant que cette initiative pourrait aboutir à la création d’un « Passeport de non-contraction » pour les individus désireux d’échapper aux contraintes de la loi.
Un soutien populaire inattendu
Les réactions du public n’ont pas tardé à se faire entendre. Un groupe de « non-contracteurs » a déjà vu le jour, se réunissant chaque semaine pour discuter de la manière dont ils pourraient ignorer les règles de circulation tout en se promenant dans les rues.
« Nous ne sommes pas des hors-la-loi, nous sommes des citoyens souverains qui choisissent de vivre selon nos propres règles »,a déclaré Pierre, un membre du groupe, vêtu d’un t-shirt arborant le slogan « La loi, c’est moi ».
Face à cette montée en puissance de la théorie de la non-contraction, le gouvernement a déjà commencé à envisager des mesures préventives. Des affiches seront bientôt placardées dans les lieux publics pour rappeler aux citoyens qu’« une loi que l’on ne contracte pas n’est pas une loi ». Les fonctionnaires ont été formés à reconnaître les signes de non-contraction et à encourager une conformité volontaire, bien que la stratégie ne soit pas sans poser des questions éthiques sur la nature même de la citoyenneté.
En fin de compte, le cas de Marine Le Pen pourrait bien devenir emblématique d’une nouvelle ère politique où le choix de « ne pas contracter » pourrait faire l’objet de débats passionnés dans les salons de la République. Si elle parvient à échapper à sa peine de deux ans de prison, la question se posera alors : qui d’autre choisira de ne pas contracter avec la loi, et à quel prix ?